Siamo in autunno, le foglie abbandonano alberi e cespugli e la nostalgia si insinua piacevolmente...
Je
voudrais tant que tu te souviennes
Des jours
heureux où nous étions amis.
En ce
temps-là la vie était plus belle,
Et le
soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les
feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les
souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
C'est une
chanson qui nous ressemble.
Toi, tu
m'aimais et je t'aimais
Et nous
vivions tous deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout
doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des
amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les
souvenirs et les regrets aussi
Mais mon
amour silencieux et fidèle
Sourit
toujours et remercie la vie.
Je t'aimais
tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je
n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours,
toujours je l'entendrai !
Jaques Prévert
per
Ives Montand
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